Vérifiez s'il y a une centrale nucléaire, une usine ou un institut de recherche atomique, une installation de stockage de déchets radioactifs ou de missiles nucléaires près de chez vous.
Centrales nucléaires
Il y a actuellement 10 centrales nucléaires en exploitation en Russie et deux autres en construction (la centrale nucléaire de la Baltique dans la région de Kaliningrad et la centrale nucléaire flottante Akademik Lomonosov en Tchoukotka). Vous pouvez en savoir plus à leur sujet sur le site officiel.Rosenergoatom.
Travailler en Ukraine4 centrales nucléaires.La cinquième centrale nucléaire,Tchernobyl(la plus ancienne d'Ukraine), arrêtée en 2000. En outre, une centrale nucléaire fonctionne en Arménie et une est en construction au Bélarus. La seule centrale nucléaire du Kazakhstan (près d'Aktau) est fermée, mais la possibilité d'en construire une nouvelle est en cours de discussion.
Les accidents dans les centrales nucléaires peuvent entraîner une contamination radioactive importante à des distances de milliers de kilomètres. En plus des réacteurs nucléaires, il peut y avoir d'autres installations dangereuses pour l'environnement sur le site industriel de la centrale. Par exemple, sur le site de la centrale nucléaire de Leningrad, situé à 80 km de Saint-Pétersbourg dans la ville de Sosnovy Bor, il y a : 4 réacteurs en activité, un complexe pour le traitement et le stockage des déchets radioactifs de la centrale, une installation de stockage pour assemblages combustibles usés, une installation de stockage des déchets radioactifs de l'entreprise "Ros Rao", une entreprise de traitement et de stockage de déchets radioactifs solides"Ecomet-S», institut nucléaireNI.Une nouvelle station LNPP-2 est en construction au même endroit. Plus d'informations sur la centrale nucléaire de Leningrad peuvent être trouvées sur le site Web de l'organisation environnementale "Monde vert».
Dans le même temps, les centrales nucléaires de l'ex-URSS ne peuvent être considérées comme nombreuses. En 2017, il y avait 191 centrales nucléaires en activité dans le monde, dont 60 aux États-Unis, 58 dans l'Union européenne et en Suisse, et 21 en Chine et en Inde. Il y a 16 centrales nucléaires japonaises et 6 sud-coréennes en activité dans le voisinage immédiat de l'Extrême-Orient russe. La liste complète des centrales nucléaires existantes, en construction et fermées, indiquant leur emplacement exact et leurs caractéristiques techniques, se trouve dansWikipédia.
Usines et instituts de recherche scientifique de sujets nucléaires
Les objets radioactifs dangereux (RHO), en plus des centrales nucléaires, sont des entreprises et des organisations scientifiques de l'industrie nucléaire et des usines de réparation navale spécialisées dans le parc nucléaire.
Informations officielles sur les règles d'origine dans les régions de Russie - sur le site WebRoshydromet,ainsi que dans l'annuaire "Situation des rayonnements sur le territoire de la Russie et des États voisins" sur le site WebONG "Typhon".
déchet radioactif
Les déchets radioactifs de faible et moyenne activité sont générés dans l'industrie, ainsi que dans les organisations scientifiques et médicales à travers le pays.
En Russie, leur collecte, transport, traitement et stockage sont assurés par des filiales de Rosatom—RosRAOetRadon(dans la région du Centre).
En outre, RosRAO est engagée dans l'élimination des déchets radioactifs et du combustible nucléaire usé des sous-marins nucléaires et des navires de la marine déclassés, ainsi que dans la réhabilitation environnementale des zones contaminées et des installations dangereuses pour les rayonnements (telles que l'ancienne usine de traitement de l'uranium à Kirovo-Chepetsk) .
Des informations sur leur travail dans chaque région peuvent être trouvées dans les rapports environnementaux publiés sur les sites WebRosatom, succursales de RosRAO,et entreprisesRadon.
Installations nucléaires militaires
Parmi les installations nucléaires militaires, les sous-marins nucléaires semblent être les plus dangereux pour l'environnement.
Les sous-marins nucléaires (NPS) sont appelés ainsi parce qu'ils fonctionnent à l'énergie nucléaire, qui alimente les moteurs du bateau. Certains des sous-marins nucléaires sont également porteurs de missiles à ogives nucléaires. Cependant, connu de sources ouvertesaccidents majeurs de sous-marins nucléairesétaient associés au fonctionnement de réacteurs ou à d'autres causes (collision, incendie, etc.), et non à des ogives nucléaires.
Des centrales nucléaires sont également disponibles sur certains navires de surface de la Marine, tels quecroiseur nucléaire "Pierre le Grand".Ils présentent également un certain risque environnemental.
Des informations sur les emplacements des sous-marins nucléaires et des navires nucléaires de la marine sont affichées sur la carte selon des sources ouvertes.
Le deuxième type d'installations nucléaires militaires est constitué des subdivisions des forces de missiles stratégiques armées de missiles nucléaires balistiques. Aucun cas d'accident radiologique associé à des munitions nucléaires n'a été trouvé dans des sources à ciel ouvert. L'emplacement actuel des formations des forces de missiles stratégiques est indiqué sur la carte en fonction des informationsMinistère de la Défense.
La carte ne contient pas d'installations de stockage d'armes nucléaires (ogives de fusée et bombes aériennes), qui peuvent également constituer une menace pour l'environnement.
explosions nucléaires
En 1949-1990, l'URSS a mené un vaste programme de 715 explosions nucléaires à des fins militaires et industrielles.
Essais nucléaires atmosphériques
De 1949 à 1962 L'URSS a effectué 214 tests dans l'atmosphère, dont 32 tests au sol (avec la plus grande pollution environnementale), 177 tests aériens, 1 test à haute altitude (à plus de 7 km d'altitude) et 4 tests spatiaux.
En 1963, l'URSS et les États-Unis ont signé un accord interdisant les essais nucléaires dans l'air, l'eau et l'espace.
Site d'essai de Semipalatinsk (Kazakhstan)- le site d'essai de la première bombe nucléaire soviétique en 1949 et du premier prototype soviétique d'une bombe thermonucléaire de 1,6 Mt en 1957 (c'était aussi le plus grand essai de l'histoire du site d'essai). Au total, 116 essais atmosphériques y ont été effectués, dont 30 essais au sol et 86 essais en vol.
Polygone sur Novaya Zemlya- le site d'une série sans précédent d'explosions surpuissantes en 1958 et 1961-1962. Au total, 85 charges ont été testées, dont la plus puissante de l'histoire mondiale, la Tsar Bomba d'une capacité de 50 Mt (1961). A titre de comparaison, la puissance de la bombe atomique larguée sur Hiroshima n'a pas dépassé 20 kt. De plus, dans la baie de Chernaya du site d'essai de Novaya Zemlya, les facteurs dommageables d'une explosion nucléaire sur des installations navales ont été étudiés. Pour cela, en 1955-1962. 1 essais au sol, 2 en surface et 3 sous-marins ont été réalisés.
Essai de missilespolygone "Kapustin Yar"dans la région d'Astrakhan - le terrain d'entraînement opérationnel de l'armée russe. En 1957-1962 5 tests aériens, 1 à haute altitude et 4 tests de fusées spatiales ont été effectués ici. La puissance maximale des explosions aériennes était de 40 kt, à haute altitude et dans l'espace - 300 kt. De là, en 1956, une fusée avec une charge nucléaire de 0,3 kt a été lancée, qui est tombée et a explosé dans le Karakum près de la ville d'Aralsk.
SurTerrain d'entraînement de Totsken 1954, des exercices militaires ont eu lieu, au cours desquels une bombe atomique d'une puissance de 40 kt a été larguée. Après l'explosion, les unités militaires ont dû "prendre" les objets qui avaient été bombardés.
En dehors de l'URSS, seule la Chine a effectué des essais nucléaires dans l'atmosphère en Eurasie. Pour cela, le site d'essai de Lobnor a été utilisé dans le nord-ouest du pays, approximativement à la longitude de Novossibirsk. Au total, en 1964-1980. La Chine a effectué 22 essais terrestres et aériens, dont des explosions thermonucléaires d'un rendement allant jusqu'à 4 Mt.
Explosions nucléaires souterraines
L'URSS a effectué des explosions nucléaires souterraines de 1961 à 1990. Initialement, ils visaient le développement d'armes nucléaires dans le cadre de l'interdiction des essais dans l'atmosphère. Depuis 1967, la création de technologies explosives nucléaires à des fins industrielles a également commencé.
Au total, sur 496 explosions souterraines, 340 ont été réalisées sur le site d'essai de Semipalatinsk et 39 à Novaya Zemlya. Essais à Novaya Zemlya en 1964-1975 se distinguent par une puissance élevée, dont une explosion souterraine record (environ 4 Mt) en 1973. Après 1976, la puissance ne dépasse pas 150 kt. La dernière explosion nucléaire sur le site d'essai de Semipalatinsk a eu lieu en 1989, à Novaya Zemlya en 1990.
Terrain d'entraînement "Azgir"au Kazakhstan (près de la ville russe d'Orenbourg) a été utilisé pour développer des technologies industrielles. À l'aide d'explosions nucléaires, des cavités ont été créées ici dans les couches de sel gemme et, lors d'explosions répétées, des isotopes radioactifs y ont été produits. Au total, 17 explosions d'une puissance allant jusqu'à 100 kt ont été réalisées.
En dehors des plages en 1965-1988 100 explosions nucléaires souterraines ont été réalisées à des fins industrielles, dont 80 en Russie, 15 au Kazakhstan, 2 en Ouzbékistan et en Ukraine, et 1 au Turkménistan. Leur objectif était le sondage sismique profond pour la recherche de minéraux, la création de cavités souterraines pour stocker le gaz naturel et les déchets industriels, l'intensification de la production de pétrole et de gaz, le déplacement de vastes zones de sol pour la construction de canaux et de barrages, et l'extinction de fontaines à gaz.
Autres pays.La Chine a effectué 23 explosions nucléaires souterraines sur le site d'essai de Lop Nor en 1969-1996, l'Inde - 6 explosions en 1974 et 1998, le Pakistan - 6 explosions en 1998, la Corée du Nord - 5 explosions en 2006-2016.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont effectué tous leurs tests en dehors de l'Eurasie.
Littérature
De nombreuses données sur les explosions nucléaires en URSS sont ouvertes.
Des informations officielles sur la puissance, le but et la géographie de chaque explosion ont été publiées en 2000 dans le livre de l'équipe d'auteurs du ministère de l'Énergie atomique de Russie "Essais nucléaires de l'URSS". Il contient également l'histoire et la description des sites d'essai de Semipalatinsk et Novaya Zemlya, les premiers essais de bombes nucléaires et thermonucléaires, l'essai Tsar Bomba, une explosion nucléaire sur le site d'essai de Totsk et d'autres données.
Une description détaillée du site de test de Novaya Zemlya et du programme de test correspondant peut être trouvée dans l'article "Examen des essais nucléaires soviétiques à Novaya Zemlya en 1955–1990", et leurs conséquences environnementales - dans le livre"Situation radiologique sur le site d'essai central de la Fédération de Russie et de l'archipel de Novaya Zemlya».
Vous pouvez lire sur l'expérience à Totsk dans le livre "Exercice militaire de Totsk».
En 2001, le livre "Explosions nucléaires souterraines à des fins pacifiquesavec les mémoires de leurs participants.
lire
Bibliothèque électronique "Histoire de Rosatom"- livres et documentsdans le domaine publicsur l'histoire de l'industrie nucléaire de l'URSS et de la Fédération de Russie. Le but du projet est de collecter et de systématiser les matériaux reflétant la création et le développement de l'industrie nucléaire, des armes nucléaires et de l'énergie nucléaire.
Encyclopédie des forces de missiles stratégiquessur le site du ministère de la Défense.
Liste des objets atomiques compilée en 1998 par le magazine Itogi, sur le siteKulichki.com.
Localisation estimée de divers objets sur des cartes interactivesWikimapia.
